Le drame d’une petite Brésilienne de neuf ans, enceinte de jumeaux après avoir été violée et agressée par son beau-père depuis l’âge de six ans, a récemment ému la planète. Sa vie étant gravement en danger, il y a eu avortement comme le permet, dans des cas exceptionnels, la loi brésilienne. La mère qui soutenait la fillette et l’équipe médicale qui a pratiqué l’avortement ont été excommuniées par l’évêque du diocèse de Recife, Mgr José Cardoso Sobrinho qui a affirmé que « le viol est un péché moins grave que l’avortement ». Ce dernier a reçu l’appui du préfet de la Congrégation des évêques au Vatican, le cardinal Giovanni Battista Re, réputé être un proche de Benoît XVI.
Comment lire ces événements et que faire pour qu’ils ne se reproduisent plus ? Je suggère deux pistes de lecture qui sont autant de voies de changements requis pour que cesse l’inacceptable : d’abord, la représentation des femmes dans l’Église marquée par le sexisme et le machisme clérical et puis le rapport au pouvoir et à l’autorité dans l’Église.
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