Genre en action

Réseau international francophone pour l’égalité des femmes et des hommes dans le développement.

Accueil > Plaidoyer international > Visibiliser les féministes, féminismes et enjeux francophones > Les francophones au Forum de l’AWID : 2016, 2012, 2008 > AWID 2016 (Brésil) : notre pouvoir collectif > Quelle approche féministe du savoir à l’ère d’Internet ?

Quelle approche féministe du savoir à l’ère d’Internet ?

vendredi 20 novembre 2015, par Genre en Action

Genre en Action, en collaboration avec Anacaonas et BRIDGE, a co-organisé une session intitulée "Reconquérir notre pouvoir. Genre et connaissances : une approche féministe des nouvelles technologies", au forum de l’AWID.

Reconquérir notre pouvoir. Genre et connaissances : une approche féministe des nouvelles technologies

Tel est l’intitulé de la session animée au forum de l’AWID par BRIDGE, Genre en Action, et Anacaonas. L’idée est qu’un mouvement féministe fort doit mener une politique de gestion de ses savoirs, qui prend en compte les hiérarchies sociales, les barrières linguistiques, les connaissances locales et les défis technologiques. Il est important de s’interroger sur la façon dont les connaissances sont produites, diffusées et utilisées et de mieux comprendre les structures de pouvoir qui sous-tendent ces processus.

Est-ce que les nouvelles technologies ont permis aux femmes d’organiser et d’exprimer leurs voix ? Les femmes ont-elles une meilleure information pour prendre des décisions ? Leurs connaissances sont-elles incluses valorisées aux niveaux local, régional et mondial ?

Panélistes

  • Kemly Camacho, Sulá Batsú (Costa Rica)
  • Anita Gurumurthy, IT for Change (Inde)
  • Paola Brambilla,

L’Open knowledge, Kézako ?

Il s’agit de reprendre le concept de la connaissance en tant que puissance et d’explorer les façons dont les femmes peuvent utiliser cette puissance à travers les nouvelles technologies, comme les technologies des communications et de l’information (NTIC). Nous voulons explorer le concept d’"Open Knowledge" (traduit comme "connaissances ouvertes, libres"). Ce mouvement a t-il permis jusqu’ici, le partage des savoirs entre les acteurs et actrices de l’égalité de genre ou facilité un mouvement féministe international ?

L’ "Open Knowledge" est lié à une vision qu’il existe des "biens communs" mondiaux liés à la connaissance. Les nouvelles technologies sont utilisées pour encourager des cultures de recherche collaborative. Mais Internet ne tient pas la promesse que cela se produise... Est-ce que la "connaissance ouverte" combat ou reproduit les inégalités traditionnelles dans la création et la diffusion de la connaissance ?

Lancement de la campagne "Whose knowledge"

Dans cette interview d’Anasuya Sengupta, engagée dans la campagne "Whose knowledge", explique le but et le contexte de ce projet, lancé en mars 2016. Féministe, elle est experte dans le domaine de l’Internet, a travaillé pour Wikipédia/Wikimédia ; elle explique dans cette interview le but et le contexte de la campagne.

En savoir + :
http://www.genderit.org/node/4810
http://whoseknowledge.org

Séminaire sur l’Open Knowledge à l’Institut des Etudes de Développement (Octobre 2015, Brighton, UK)
OPEN ACCESS ? Ouvrir les connaissances, c’est-à-dire permettre à toutes et à tous d’y accéder librement, peut aider les mouvements progressistes à combattre les inégalités. Mais de quels types de connaissances parle-t-on ? Quels sont les contenus ? Qui les produit ? Qui y accède et de quelles façons ? Telles sont les questions cruciales que se posent les portails d’information féministes tels qu’Anacaonas.net et Observaction.org.
Avec de g. à dr. : Kemly, Gabi (Anacaonas/Sula Batsu, Costa Rica), Françoise (Observ’action/Genre en Action, RDCongo), Paola (BRIDGE/IDS, Grande-Bretagne), Lorie (Genre en Action, France)

Messages

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.