Extraits du compte-rendu :
Dans les Conventions de Genève, on parle de violation de la dignité mais pas de viol en tant que tel.
C’est uniquement en 1977 avec l’apparition des deux protocoles additionnels aux conventions de Genève que l’on va voir apparaitre les notions de « traitement dégradant » et de « prostitution forcée ».
Le viol va être reconnu comme instrument de génocide avec le TPI pour l’Ex-Yougoslavie.
La qualification des crimes "viol" et "esclavage sexuel" comme "crimes contre l’humanité" souligne bien l’ampleur et l’importance du phénomène dans le cadre d’un conflit armé.
Avec Jean-Pierre Mbemba, la CPI ouvre pour la première fois une enquête sur la base d’informations qui portaient sur des violences sexuelles.
Malgré le tabou qui couvre les viols et violences sexuelles (Birmanie, Colombie, Algérie, Irak etc.), on peut en faire un constat : c’est un phénomène global qui n’est pas lié à une culture particulière.
Il faut aujourd’hui élargir notre regard. Des conséquences inattendues se sont développées comme la banalisation du viol civil par exemple.
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Pour en savoir plus, vous pouvez consulter et télécharger :
Les notes prises durant le colloque pour plus de détails
Compte rendu et notes de Fabien Faivre, étudiant Master 2 PDAPS, IEP, Bordeaux