Quels sont les apports et les limites du queer pour penser le genre et pour lutter contre toutes les oppressions ? Quels sont les rapports entre les mouvements féministes et les mouvements gays et lesbiens ? Comment construire une solidarité féministe internationale ? Quels sont les effets de la mondialisation néolibérale sur l’oppression des femmes et sur leurs luttes à l’échelle mondiale ? Quel éclairage peut donner l’expérience de la Marche mondiale des femmes sur ces questions ?
Les questions des rapports de classe et celle du racisme ont été également remises au-devant de la scène par la révolte des banlieues dont les filles semblaient toutefois singulièrement absentes. Pourtant elles luttent contre le sexisme, sans tomber dans le piège de l’amalgame entre crime et banlieue. Le collectif Féminin-Masculin de Vitry est à ce titre exemplaire.
À l’heure où les retours en arrière sont toujours possibles, comme en atteste l’émergence d’un mouvement masculiniste, la construction d’un courant féministe se donnant pour objectif de changer radicalement la société reste nécessaire pour gagner l’égalité réelle entre hommes et femmes, mais aussi entre femmes.
Table des matières
Introduction
L’histoire oubliée du courant « féministe lutte de classes »
Josette Trat
Le collectif Féminin-Masculin de Vitry : les -enseignements d’un travail de terrain
Entretien avec Sandrine Bourret par Valérie -Haudriquet
Le Queer est un matérialisme
Entretien avec Elsa Dorlin par Gabriel Girard
Mondialisation libérale et oppression des femmes
Stéphanie Treillet
La prise en compte des questions de santé dans les luttes féministes et gaies
Gabriel Girard
Pour une histoire des mouvements de femmes de l’immigration en France
Claudie Lesselier
L’offensive masculiniste
Dorian Dozolme et Maud Gelly
Bibliographies
Informations sur le livre :
Editions : Syllepse
Collection "Les Cahiers de Critique Communiste"
Parution : mars 2007
Nombre de pages : 120 pages
Prix : 7 euros
***
Source : Editions Syllepse