"Depuis l’apparition des premières sociétés humaines, toutes se sont organisées pour définir et
essayer de préserver ce qui était nécessaire à la survie et au bien-être du groupe, sous forme de
règles et de biens. Ce droit fut codifié dans la Déclaration Universelle des droits humains en 1948
et, en l’an 2000, par la reconnaissance officielle par les Nations Unies de la notion de « bien
public mondial » qui englobe les biens communs et les services publics chargés de les gérer.
Le bien commun est ce qui appartient à tout le monde et donc non privatisable, pour les
générations présentes et futures.
Les biens communs sont l’ensemble des éléments, matériels ou immatériels qui représentent le
patrimoine de l’humanité. Ils devraient donc n’appartenir en propre à personne mais être sous la
responsabilité et la protection de tou-te-s et exploités équitablement.
Le bien public est ce à quoi toutes et tous doivent avoir accès, ici et maintenant.
Les services publics en font partie et recouvrent l’ensemble des activités d’intérêt général dont la
mise en oeuvre effective est garantie voire exercée par la puissance publique dans le but de
satisfaire des besoins sociaux disponibles pour tous et toutes sans discrimination..."
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Pour en savoir plus, vous pouvez consulter et télécharger l’intégralité du texte de la Marche Mondiale des Femmes "Bien commun et services publics"