La recherche de la beauté, le désir de se faire belle ne date pas d’aujourd’hui. La femme a toujours cherché à se faire belle avec il faut le dire, des fortunes diverses.
Dans l’antiquité et au moyen age, la femme belle est objet d’adoration et considérée comme une déesse inaccessible ou à tout le moins pas accessible à tout le monde. A partir du seizième siècle, la femme belle est moins vénérée, mais au contraire soumise à des contraintes imposées par les hommes qui leur servent d’amants, d’époux et donc de miroir.
On assiste déjà à la « dictature esthétique » que nous nous proposons de décrier. A toutes les époques, dans toutes les sociétés, le corps et le visage de la femme ont toujours occupé une place de choix. Ils constituent des armes de séduction dont le pouvoir n’est plus à démontrer. Le succès rencontré par les détentrices de ces armes forge peu à peu même chez les plus sceptiques le « devoir d’être belle » afin de ne pas être désarmées dans cette arène ou s’affrontent hommes et femmes et ou l’éthique n’est pas la chose la mieux partagée.
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L’auteure
Ndounkeu Eliane est camerounaise et prépare actuellement une thèse en droit communautaire. Elle s’intéresse fortement à la question du genre et aux droits de la femme.
Contact : elianendounkeu chez yahoo.fr