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La lutte contre la pauvreté menacée par le manque de soutien au planning familial

mardi 28 juillet 2009

Environ 200 millions de femmes n’ont pas accès à des moyens de contraception à travers le monde. La diminution considérable des fonds alloués par les donateurs internationaux au planning familial risque de compromettre d’autres objectifs humanitaires tels que la lutte contre la pauvreté et la faim, ainsi que les actions contre le réchauffement climatique, selon les Nations Unies et d’autres spécialistes.

Un sujet "démodé", qui n’attire dorénavant plus la même attention et dont les fonds ne sont pas pérennisés. La contraception n’est plus au centre des programmes gouvernementaux et/ou des ONG, qui préfèrent se focaliser sur la prévention du VIH/Sida.

Ainsi, depuis la Conférence internationale sur la population et le développement, qui s’est déroulée au Caire en 1994, le montant le plus élevé affecté au planning familial a été de 723 millions de dollars américains, en 1995. Jusqu’en 1999, ces fonds sont restés au-dessus de la barre des 600 millions de dollars, à l’exception d’une année. Selon les dernières estimations, pour l’année 2007, le montant alloué ne s’élevait plus qu’à 338 millions de dollars.

Les jeunes générations en âge de procréer, n’ont plus bénéficié des campagnes de d’information en santé reproductive. Toutefois, les questions de la sexualité et de la santé reproductive font parties des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) : l’accès universel au planning familial d’ici 2015 est un des objectifs d’amélioration de la santé maternelle des OMD.

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Pour consulter l’article :
IRIN - La lutte contre la pauvreté menacée par le manque de soutien au planning familial

Pour en savoir plus :
- Kenya : les hommes hostiles au planning familial
- Un impact possible des séances d’éducation à la vie affective et sexuelle : s’approprier le concept de « genre » pour penser « par soi-même »