Marta Nascimento, réalisatrice du documentaire « Made in Honduras » a filmé Soledad, ouvrière dans une maquila depuis 20 ans.
Soledad avec son expérience a permis à la réalisatrice de comprendre les enjeux sociaux de ces maquilas. Les ouvrières y sont payées selon leur productivité, le salaire minimum est de 5 euros par jour. Les femmes doivent coudre un nombre de pièces par jour, de 1800 à 3500 selon le rapport du Centre des droits de femmes, CDM. A l’évidence, le rythme est intense pour un revenu modique.
Soledad et toutes ses camarades ouvrières dépendent des maquilas pour survivre, elles font actuellement partie des 110 000 ouvriers employés dans le secteur textile. Sans ce travail, elles seraient sans doute chômeuses ou sur la route de l’immigration vers les Etats-Unis.
L’activité textile, un mal nécessaire dans un pays où la démocratie est défaillante ? Où l’éducation reste un privilège et pas un droit. D
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