Elles nous ont accordé des entretiens sur leur vision du féminisme, livré une part de leur histoire, de leur vécu, à travers leurs luttes et expériences, tout en abordant la pluralité des ambitions qui les animent. Toutes ont une envie commune, celle de renforcer la dynamique des mouvements féministes dans leurs pays respectifs et à travers l’Europe, le monde…
Ariane travaille pour le réseau " Vie Féminine " en Belgique, un mouvement féministe d’action interculturelle et sociale. Elle fait partie du réseau de la Marche Mondiale des Femmes et est venue au campement avec deux bénévoles et deux permanentes du réseau. Elle nous a fait part de son parcours et de sa vision du féminisme.
Emilie est venue du Québec pour participer au campement. Elle est responsable de la commission nationale des femmes d’un parti politique féministe nommé " Québec solidaire ". Une forte identité dans la sphère des luttes et mobilisations pour les droits des femmes.
Laura fait partie des jeunes pionnières de l’activisme féministe en Roumanie. Ses études et ses rencontres l’ont amenée à s’investir politiquement pour le féminisme, notamment en créant l’association " FRONT " et en démocratisant ce sujet par le biais d’internet.
Catarina travaille aux Açores (Portugal), à la fois dans une association pour les droits des femmes "UMAR" et une coopérative culturelle nommée "Pieds nus", Descalcas. Elle envisage de créer un partenariat entre les deux structures ; elle pense également s’orienter vers un stage à travers un programme européen et continuer à s’encrer dans les luttes féministes.
Diane était la plus jeune participante du campement ; elle est lycéenne à Pau. Sa soeur lui a proposé de découvrir l’univers du féminisme à travers ce campement. Cette expérience a suscité en elle l’envie de s’impliquer davantage dans le féminisme, à travers le lycée et plus tard à l’université.
Raphaëlle vient du Québec et représente pour le campement le groupe Suisse de la Marche Mondiale des Femmes. Déjà activiste dans des réseaux universitaires féministes, elle envisage de continuer ses projets avec la MMF. Parallèlement à ses projets d’art féministe, elle souhaite également mener un programme de sensibilisation au féminisme dans les écoles.