Genre en action

Réseau international francophone pour l’égalité des femmes et des hommes dans le développement.

Accueil > Forums > Forums thématiques > « Un autre monde est possible » où les droits des femmes et l’égalité sont (...)

Appel Forum Social Mondial Belém 2008

« Un autre monde est possible » où les droits des femmes et l’égalité sont effectifs

mardi 16 décembre 2008

AWA FALL DIOP, la Président exécutive de l’Observatoire des relations de genre au Sénégal et membre actif du réseau Genre en Action lance cet appel afin de coordonner la participation féministe francophone au Forum Social Mondial en janvier 2009 à Belém au Brésil.
N’hésitez pas à poster votre message afin de participer à cet échange virtuel en préparation à cet événement crucial pour tous ceux et celles qui croient qu’un autre monde est possible.

Précision : le réseau Genre en Action ne dispose pas de fonds pour soutenir matériellement votre participation au FSM. Pour chercher une prise en charge, adressez-vous au bailleurs au niveau local ou consultez notre rubrique Fonds

Du 27 janvier au 1er février 2009, le Forum Social Mondial (FSM) se tiendra à Belém (Brésil).
Le FSM est une coalition mondiale contre le néolibéralisme, la colonisation, le racisme et le patriarcat lesquels génèrent violence, exploitation, exclusions, pauvreté, désastres écologiques et négations des droits humains pour les trois quarts de l’humanité majoritairement constitués de femmes.
Plus qu’un événement, le Forum Social Mondial est un processus stratégique de réflexion collective, un espace de débat démocratique d’idées, d’approfondissement de la réflexion, de formulation de propositions, d’échange d’expériences, enraciné dans une mouvance dynamique et diversifiée entre les réseaux, les coalitions, les campagnes, les alliances et les organisations de la société civile.
Le FSM tente de répondre à des questions qui comportent de grands défis globaux en mettant en valeur la diversité et les multiples possibilités pour que se construise un monde meilleur.
Cette diversité que le FSM a également cherché à impulser trouve une voie dans la création de nombreux autres forums sociaux à l’échelle locale, nationale ou régionale ; forums qui au-delà de leurs revendications propres et multiples, se rassemblent autour d’un cadre commun : la Charte des Principes du FSM. 
En tant qu’espace dynamique reliant la diversité des luttes locales et nationales pour un même objectif d’une société humaine plus juste, il va de soi que faire de la problématique des droits des femmes et celle des rapports de genre un axe central, c’est aussi renforcer la solidarité et les convergences entre les luttes, les campagnes, ainsi que la construction d’alternatives.
Le FSM constitue un autre modèle pertinent de rencontre de mouvements sociaux. Depuis 2001, année de sa première édition, la problématique des rapports sociaux de sexe historiquement construits, institutionnalisées, structurées, influencées et renforcées par l’économie, la politique, entre autres, n’a cessé de traverser les débats.
Déconstruire le monde actuel, inéquitable, injuste, violent, oppressif, c’est aussi déconstruire les institutions, les idéologies, les organisations économiques et sociales qui codifient et inculquent les disparités de genre.
Sur cette question, les voix plurielles des femmes, les voix pour les femmes doivent se faire mieux entendre.

Appel à l’action collective

Afin de contribuer à cette convergence mondiale des luttes au sein desquelles les luttes des femmes ou pour les femmes occupent une place essentielle, le Réseau Genre en Action, ouvre cet espace de dialogue et d’échanges dont les objectifs sont :
- identifier les associations et structures actives sur les droits des femmes et/ou le genre présentes au FSM 2009 à Belém
- faciliter la mise en contact des associations et structures actives sur les droits des femmes et/ou le genre présentes au FSM 2009 à Belém
- relier l’action des femmes et des féministes depuis Belém jusqu’aux confins du monde

Il s’agit de
- nous informer mutuellement, informer les militantes des droits des femmes,
- nous connecter à d’autres participantes que vous auriez croisées, sans entrer en contact,
- vous relier à d’autres femmes, qui n’ont pas eu le bonheur d’être à Belém et avec qui vous pouvez beaucoup échanger
- permettre que soit entendue la voix de celles qui n’ont pas pu y être

Vous êtes femme, vous êtes féministe et vous participez au FSM !

- Faites nous connaître votre personne grâce à votre auto-portrait
- Informez nous sur votre organisation
- Avez-vous élaboré une déclaration ? Un poème ? Un chant ? Envoyez à l’adresse suivante genreFSM@genreenaction.net ou passez par le lien ci-dessous.
- Avez-vous présenté une communication ? Transmettez-nous le résumé d’une page ou deux pages à l’adresse suivante genreFSM@genreenaction.net ou passez par le lien ci-dessous.
- Quelque chose (une scène, une image, une phrase ou une personne) a attiré votre attention, a suscité une émotion en vous ? Partagez ce moment avec nous avec 2 ou 3 paragraphes de textes

Lire aussi Genre et FSM

Messages

  • Salam sur le monde et sur toutes les femmes
    je suis tout à fait d’accord que les droits des femmes ne sont pas respectés.L’Ethiopie vit une crise dramatique, marquée par des guerres et la famine. Dans ces conditions, la situation des femmes éthiopiennes est des plus misérable. Les pratiques traditionnelles persistent, comme la mutilation génitale féminine. Cela occsionne des infections et des décès par hémorragie.
    Des groupes de petites et jeunes filles désespérées (13 à 16 ans) se suicident pour échapper aux mariages forcés avec un homme vieux de 60 à 70 ans.
    Les Ethiopiennes croulent sous le lourd fardeau de la cupidité humaine qui nourri les guerres, les guerres qui sont créées par la jouissance effrénée du pouvoir et la domination des hommes. Il est temps que les idées au niveau internantional n’oublient pas les femmes de l’Ethiopie.
    Je voudrai faire des choses,car, depuis des années, je vis au Burkina

  • Heureuse initiative, A FALL.
    Mais c’est d’une coordination d’abord Sud-Sud nous avons le plus besoin.
    L’idée avait été évoquée à Cape Town, le 17 nov., lors du caucus. Mais depuis, tou-tes, nous nous sommes tu-es.
    Bon courage, donc !
    Mais pensons aussi, ensemble, à créer la synergie au niveau régional, puis continental, d’abord : monter graduellement...
    Je voudrais donc, en marge de votre appel somme toute ponctuel, proposer qu’on édite (chaque 1er janvier, et ce à compter de 2010) un rapport annuel conjoint sur la condition de la femme au Sénégal, au Niger, au Burkina Faso, en Guinée, au Mali, au Benin, au Togo, en Mauritanie, en Cote d’Ivoire...
    Pour commencer, on peut d’abord élaborer un canevas pouvant servir d’angle consensuel de rédaction dudit rapport : qui voudrait coordonner les travaux ? qui d’autre voudrait proposer un draft du canevas en question ?

    • Avant tout, un coup de chapeau a Me FALL pour cette genial idee.Le FSM VEUX EN SOIT BATTIR un monde juste, eqittable sans oppression...Notre souhait est que cette fois ci, il tienne compte des resolutions prises lors du precedent forum de Nairobi : Que ce qui a ete realise que ce qui n,a pas ete realisee, une evaluation serait tres necesssaire pour avancer dans la lutte,
      Un autre monde possible pour les droits des femmes, En RDC, OU LES DROITS DES FEMMES SONT EN DANGER, ou la femme est confrontee aux guerres, aux viols, aux defis que lui presente la destrUction de l,environnement, ou la paysanne ne peut vaquer paisiblement a ses activites champetres par crainte des violeurs,...a ces chapelets des problemes vient s,ajouter la crise mondiale dans son pays deja grandement enfonce d,avance dans une profonde crise il ya plus d,une dizaine d,annee...ELLE trouve egalement ici l,occasion de pouvoir aspirer en ce nouveau monde ou la paix regnerait, ou les richesses seraient equitablement partagee que de ne assister que certains dinosoreS s,accaparer de tout alors que elle croupis dans la misere ...
      Quant aux rapports a ellaborer, et le coordinateur cela est egalement une autre bonne idee a murir
      Jacqueline
      Seretaire Exedutive
      IFESIDI/RDC ,

  • Les droits des femmes sont souvent bafoués, les violences de toutes sortes sont devenues le lot quotidien des femmes surtout dans les pays des grands lacs.Imaginez-vous que la semaine dernière ici au Burundi qu’une femme étant enceinte a été brulée vive par son mari.Ce criminel l’a laissée pourrir dans la maison jusqu’à ce que les voisins ont dû intervenir alors pour le transporter à l’hopital.L’enfant qu’elle portait est mort et l’avortement s’en est suivi alors que sa mère est au coma.
    Pour le moment elle va bien,elle reprend connaissance,on soigne les plaies qui étaient infectées .
    C’est un cas très pitoyable.Son mari est emprisonné mais cela ne suffit pas mais comme il n’ya pas de peine de mort,quelle autre punition aussi sévère devrait -il avoir ?
    De tels actes comment les corriger pour toujours ?

  • un autre monde est possible ou les droits des femmes et l’égalité sont effectifs.Nous l’espérons bien.Mais jusqu’à quand arriverons nous au bout de notre attente ? Au Tchad nous assistons à des violations permanente des droits de la femmes et dont les auteurs restent impunis. En date du 29 décembre 2008, les milliaires ont violés deux femmes qu’ils avaient rencontré dans une buvette.c’était dans la ville de Moundou au sud du pays. Ces femmes revenaient du travail. La quinzaine des hommes en armes se sont déversés sur leur victimes et ont passé tour à tour sur chacune d’elles les malheureuses sont passée à la radio pour raconter leur mésaventure. Mais après aucune réaction des autorités.les auteurs de ces viols sont restés impunis. Dans le même mois, un homme a assassiner sa femme et sa belle mère parce que sa femme a décider de le quitter et d’aller vivre chez sa mère. Face à cette situation de violence permanente, il faut que nous développions une forte" solidarité, tout en livrant des information et de mener des actions en synergie si nous voulons que le monde change à l’endroit des femmes

  • Bonjour à toutes et à tous,
    j’espère que je ne choquerai aucune lectrice ni aucun lecteur de ces articles. Je pense qu’il serait dommageable, pour nous toutes et nous tous, d’écarter les hommes, dans le sens masculin du terme, de toutes initiatives prises dans la considération du Genre. Bien avant ce qui semblerait être dans certains propos que j’ai lu une déclaration de guerre des sexes, c’est de ré-éducation ou d’éducation dont il s’agit. Je suis un homme, homosexuel et je pourrai aussi déclarer une guerre aux hétérosexuels-les pour qui la loi française, puisque c’est en France que je vis, est plus que tolérante. Pas question de mariage pour nous, ou de reconnaissance de la filiation. Nous n’existons qu’à travers des stéréotypes et des stigmatisations. Le Genre pour moi ne se résume donc pas à une contradiction féminine et masculine, à l’opposition de ces reconnaissances uniquement biologiques (et, je le reconnais, qui servent justement à construire les stéréotypes). Le Genre est une philosophie qui se veut égalitaire et non pas morbide. Le Genre est une façon d’observer et d’agir si on le souhaite contre les constructions sociales et sexuées de la société, ces constructions qui servent les uns et asservissent les autres.

    • Il serait inopportun d’ériger la promotion de l’égalité et de l’équité entre les sexes dans la société en une "guerre" contre les hommes. Personne n’ignore l’existence d’une inégalité de chance et d’équité entre les hommes et les femmes dans tous les domaines, due à la perpétuation des stéréotypes, des préjugés et autres pratiques culturelles rétrogrades ; et qui se manifeste par une prise en compte et une valorisation insuffisantes de la contribution des femmes au développement par rapport à celle des hommes, une prise en compte insuffisante des besoins réels et des intérêts des femmes par rapport à ceux des hommes, et un partage inéquitable des ressources au détriment des femmes.
      L’approche genre permet d’examiner la situation particulère des femmes et des hommes, de montrer en quoi ces rapports non égalitaires sont un frein au développement, enfin de créer des conditions ou un environnement propice à la participation des deux sexes aux efforts de construction d’une société harmonieuse et d’en bénéficier de manière égale.
      L’aspect genre n’exclut donc pas les hommes et il soutend l’égalité. C’est sur ce point que je suis d’accord avec Jérome.
      Mme LEA (CMR)