Pour essayer d’y voir plus clair et de mettre en évidence le rôle des
rapports de genre dans les questions de parité, des initiatives et des
débats sont lancés.
Même si les choses bougent, on est toujours face à une vraie fausse
fracture entre genre et parité, le genre restant attaché à l’idée de sud
et de développement et la parité à l’héxagone. Dans le domaine du
développement et de la coopération nord-sud, ce sont donc d’autres enjeux
et propositions de débats (Genre et efficacité de l’Aide Publique au Développement : Quel rapport ? ). Des bilans
aussi.
La vraie fausse fracture genre/parité déteint aussi sur les outils
’genre’. Dommage, car, bien que développés dans une optique ’d’aide au
développement’ ils ont beaucoup à apporter aux institutions françaises
oeuvrant en France (Stratégies pour promouvoir l’égalité hommes-femmes et
Suivi et évaluation selon le genre). Les formations
en genre sont aussi plus axées sur le sud que sur le nord. Même chose
pour les publications Le genre dans l’histoire : Un livre virtuel pour hispanophones) où l’usage même
du terme genre signale d’emblée qu’on y parle de pays du sud et de
développement
C’est entre autre pour essayer de réduire cette fracture, que le réseau
Genre en Action, avec des partenaires, organise des journées d’études où
les théories et expériences du sud et du nord seront mises à plat et
comparées.
Inscriptions gratuites mais places limitées !